Comprendre les différentes normes d’hygiène applicables

Publié le : 28 décembre 20207 mins de lecture

Promouvoir votre clientèle, donner les meilleurs produits et services du marché font partie de vos priorités en tant que leader d’établissement. Mais rendre durable votre activité dépend aussi du respect des normes d’hygiène et de sécurité. Dans le but de protéger les personnes et les biens, la réglementation a déterminé des règles à suivre en matière de sécurité et d’hygiène, et impose tout au moins au chef d’entreprise de faire la mise en œuvre des vérifications périodiques des installations et équipements, ainsi que de disposer de certains documents d’évaluation en cas des risques professionnels.

Quand est-ce que les règles et normes d’hygiène seront opérationnelles ?

Si vous disposez d’une équipe d’employés en restauration, par exemple,  quoi qu’il en soit la nature de leur embauche, ou si vous êtes vous-même employeur mais soumis aux exigences normatives d’hygiène prévue par du Code du travail, les règles et normes d’hygiène s’imposent à vous. Aussi, si vous recevriez des patients ou des clients dans votre établissement, vous devriez être prêt à répondre aux exigences des normes liées aux ERP ou Etablissements recevant du public. Par ailleurs, certaines activités, jugées à risques du point de vue environnemental, sont soumises à la norme des ICPE. Ce sont, par exemple, des activités qui utilisent des produits toxiques ou inflammables, du frigo, des édifices de stockage de produits métalliques, caoutchouc ou bois, des activités liées au recyclage de plastique…Pour plus d’informations, veuillez cliquer ici norme-haccp.com

Comment s’appliquent les normes d’hygiène ? 

En ce qui concerne particulièrement l’hygiène, l’entrepreneur a l’obligation de prendre toutes les mesures dans le but de donner satisfaction aux exigences des normes. Les établissements de travail devront être tenus en état constant de propreté selon l’article 4221 _ alinéa 1 du code du travail français. Il est catégoriquement interdit de fumer quoi que ce soit dans les bâtiments à usage collectif. Cela doit être remarqué de façon apparente. Dans les pièces fermées, l’air à respirer doit être renouvelé de manière à préserver la pureté de l’atmosphère. Les éclairages des bâtiments doivent être conçus de manière à éviter la fatigue des yeux et de la vue. Ce, aussi, pour éviter les affections qui en sont générées. Les pièces fermées doivent être en état de se réchauffer dans le but de maintenir une certaine température convenable. L’entrepreneur doit rabaisser le bruit des pièces de travail au niveau le plus réduit possible. Les employés doivent avoir de lavabos, de cabinets d’aisance, voire de vestiaires.

Qu’en est-il à propos des règles de sécurité ?

Les principales sollicitations concernant la sécurité ont pour but d’éviter les risques d’accidents pendant le travail et autant d’éviter les maladies professionnelles. Elles ont autant l’objectif d’éviter les dysfonctionnements dans le cadre des installations. Pour la prévention des risques d’incendie, des règles précises s’imposent à respecter à propos de l’aménagement des issues. L’établissement doit avoir des extincteurs en nombre assez suffisant, et régulièrement vérifiés. Les contacts des services d’urgence comme les pompiers et le SAMU au minimum, doivent être affichés au sein de l’établissement. Les équipements et installations doivent être contrôlés avant de les mettre en service. C’est la réglementation qui définit les personnes pouvant réaliser ces contrôles. Selon le type d’établissement et l’équipement, il pourrait s’agir d’organisme  de contrôle, familièrement appelé bureau de contrôle. Ce bureau spécifique doit légalement obtenir une accréditation, laquelle est délivrée par le COFRAC, et un agrément des ministères de tutelle.

Qui s’occupe de la prévention et de l’évaluation des risques ?

Tout chef d’entreprise est soumis à une certaine obligation liée à la sécurité de ses salariés. Du coup,  il doit procéder à la mise en œuvre d’une politique de prévention des risques et d’évaluation. C’est une obligation indéniable. De plus, l’employeur doit s’engager à élaborer un unique document d’évaluation de risques. Ce document recense et classe les risques pour la sécurité du personnel et leur santé. La détermination des risques consistera à examiner chaque unité de métier pour ensuite élaborer un bilan à propos des dangers éventuels. L’observation du bilan établi permettra de faire du plan des actions qui visent à prévenir les risques. Ce document unique est obligatoire. Toutes les entreprises doivent en disposer une fois qu’il y a un employé, qu’importe la nature de son contrat de travail. Il doit être mis à jour chaque année et est tenu à la disposition des employés et de personnel de la sécurité, notamment le médecin du travail, et l’inspection du travail. Les employés sont considérés comme vulnérables, face à ces générateurs de risques, surtout lorsqu’ils dépassent les seuils annuels fixés par la réglementation. Face aux six des dix facteurs de risques listés par la règle, y compris le travail milieu hyperbare, les hyperthermies, le bruit, le travail nocturne, le travail répétitif, etc., la société doit faire une déclaration spécifique chaque année. Cela se fait auprès de la  Caisse nationale d’assurance maladie qui est une  branche accident du travail et maladie professionnelle liée aux aliments à travers la DSN. 

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